Bac SVT Liban 2018 : pistes de corrigé

Ton e-prof de soutien scolaire en ligne te propose ce corrigé de l’épreuve de SVT terminale S donnée au Liban pour le bac 2018.

Partie 1 : corps humain et santé, immunologie

Partie 2 bac SVT Liban

Exercice 1 sur Génétique et évolution – la vie fixée des plantes

Cocher la bonne réponse, pour chaque série de propositions.

1 – Pour une fleur normale, on peut dire que la présence d’étamines est le résultat de :
□ l’expression du gène B seul.
□ l’expression du gène C seul.
□ l’expression conjuguée des gènes A et B.
□ l’expression conjuguée des gènes B et C.

2 – Chez le mutant « agamous », on peut dire que :
□ le gène A ne s’exprime pas.
□ le gène B ne s’exprime pas.
□ le gène C ne s’exprime pas.
□ les gènes B et C ne s’expriment pas.

3 – À partir de l’étude de ces deux fleurs, on peut déduire que chez la fleur normale :
□ le gène A inhibe l’expression des deux autres gènes.
□ le gène C inhibe l’expression du gène A.
□ le gène C inhibe l’expression du gène B.
□ le gène B ne s’exprime jamais.

Réponses au QCM bac SVT

1 – d ; 2 – c ; 3 – b.

Exercice 2 sur Géothermie et propriétés thermiques de la Terre

Les documents 1 et 2 montrent que la région de Luchon présente un flux thermique compris entre 60 et 70 mW/m² et se caractérise par des sources d’eau chaude captées par des forages, preuve que la région est le siège de remontées de chaleur dont l’origine est à rechercher dans le contexte géodynamique de la région.

Le document 3 montre que la ville de Luchon est placée au niveau d’un pluton granitique associé à des filons de pegmatites : ce sont des roches magmatiques qui témoignent de remontées de magmas chauds qui ont métamorphisé les roches environnantes en schistes à cornéennes prouvant l’existence de hautes températures régnant en profondeur il y a 330 Ma.

Les forages du doc. 4 montrent que les roches très fissurées laissent passer des fluides hydrothermaux encore chauds, preuve que la chaleur des roches magmatiques n’est pas encore épuisée.

Partie 2 exercice 2 spécialité : Atmosphère, hydrosphère, climats : du passé à l’avenir

Les documents 1 et 2 indiquent que des quantités considérables de méthane sont stockés sous forme d’hydrates de méthane dans le pergélisol très abondant au pôle nord sous ses formes continue et discontinue. Or, le doc. 3 montre que le méthane est 100 fois moins soluble pour toute température que le dioxyde de carbone. Donc, si le dioxyde de carbone accumulé dans l’atmosphère conduit à l’augmentation de température de 0,4°C pour un supplément de 80 ppm de CO2 (entre 1960 et 2018), la disparition du pergélisol sous l’effet du réchauffement climatique libérera des quantités considérables de méthane qui ne se dissoudront que très difficilement dans les eaux océaniques contrairement au CO2 qui se dissout dans les océans, modulant ainsi l’effet de serre dont il est aussi responsable. L’effet de serre lié à ces grandes quantités de méthane ainsi libérées serait alors considérable.