Retrouve sur notre blog de soutien scolaire en ligne des pistes de correction du sujet de bac SVT Amérique du nord 2018 spécial terminale S.

Partie 1  : génétique et évolution

corrigé bac SVT 2018 amérique du nors

Introduction. Les êtres vivants qui utilisent la reproduction sexuée créent de la diversité génétique par deux processus : la méiose qui permet la création des gamètes haploïdes et la fécondation qui réunit deux gamètes formant un zygote diploïde. Si la méiose permet de créer de nouvelles combinaisons alléliques lorsque l’individu est hétérozygote pour les deux gènes considérés, la fécondation forme de nouveaux génotypes différents des parents et des grands-parents.

I) La méiose, créatrice de la diversité allélique des gamètes.

La méiose des F1 va donner 4 types de gamètes équiprobables puisque les gènes sont indépendants. Alors que les parents homozygotes ne produisent qu’un seul type de gamètes (voir II).

bac SVT sur la méiose

Production des gamètes par la méiose de l’individu f1.

II) La fécondation génère de nouveaux génotypes.

D’après le document de référence, les parents P1 et P2 sont homozygotes doubles et fournissent chacun un type de gamète : A, b pour P1 et a, B pour P2. Toute la F1 est donc formée d’individus au même génotype A//a B//b : ce sont les F1 au génotype différent de leurs parents P1 et P2.

Chaque individu F1 fournit 4 types de gamètes équiprobables, d’où le tableau suivant :

Bac SVT, échiquier de croisement donnant les génotypes des f2.

Echiquier de croisement donnant les génotypes des f2.

On repère 6 génotypes totalement nouveaux (en rouge), preuve que la fécondation induit de la diversité génétique.

Conclusion. La reproduction sexuée est donc une « machine » à faire du différent grâce au brassage interchromosomique caractéristique de la méiose et de la fécondation. Mais c’est sans compter aussi avec le brassage intrachromosomique qui n’a lieu que lors de la méiose et ne concerne que les gènes liés.

Partie 2 : Le domaine continental et sa dynamique

Exercice 1 : Quiz bac SVT

corrigé bac SVT 2018 terminale S

À partir de la lecture du document, cocher la bonne réponse, pour chaque série de propositions.

1 – Le magma acide présent à 30 km de profondeur :
□ est entièrement liquide.
□ est entièrement solide.
□ est partiellement liquide.
□ a une température d’environ 780°C.

2 – Au cours de son ascension, le magma acide :
□ voit sa température augmenter.
□ voit sa température diminuer.
□ subit une pression croissante.
□ subit une pression constante.

3 – Le magma acide à l’origine des granitoïdes :
□ cristallise totalement à son arrivée à la surface.
□ est entièrement cristallisé à 5 km de profondeur.
□ voit ses premiers cristaux apparaitre à partir de 780°C.
□ commence à cristalliser à 5 km de profondeur.

Réponses à ce quiz de bac SVT

QCM : 1 – b ; 2 – b ; 3 – d

Partie 2 exercice obligatoire : Quelques aspects de la réaction immunitaire

bac SVT Quelques aspects de la réaction immunitaire

Bac SVT Lysteria monocytogenes

Le doc. 3 permet de tester la nécessité de cette coopération notamment avec les macrophages dont le rôle de phagocytes est indiqué dans le doc. 1. Ainsi, la destruction de la Listeria atteint 100 % en présence d’un nombre croissant de macrophages stimulés par des Il sécrétées par des LT4 spécifiques de la Listeria alors que la présence simultanées de LT4 et de LT8 même spécifiques de la Listeria ne permet pas sa destruction.

Pourtant, le doc. 2 montre que la souris naïve limite la multiplication de la Listeria à 100 cellules 4 jours après l’infection lorsqu’elle hérite de LT4 et LT8 spécifiques de la Listeria alors que cette multiplication atteint 1010 cellules en héritant de LT4 et de LT8 non spécifiques et des Ig spécifiques ou non de la Listéria après 4 jours d’infection. Or, les LT4 et LT8 spécifiques sont issus d’une souris qui a eu le temps d’établir une réponse immunitaire complète de telle sorte que ces LT sont de véritables cellules effectrices.

Ce qui implique que pour détruire totalement la Listeria il faut une coopération entre macrophage et LT4, puis entre LT4 et LT8.

Pour le schéma possible, voir notre article SVT spécial RIMC visible sur notre blog de soutien scolaire en ligne.

Partie 2 exercice 2 spécialité : énergie et cellule vivante

Bac SVT 2018 énergie et cellule vivante

Bac SVT amérique du nord 2018

correction Bac SVT série S

Le doc.1 montre que le spadice a une température qui peut atteindre 20°C alors que le milieu extérieur est encore enneigé, preuve que le spadice est capable de produire de la chaleur qui fait monter sa température tout comme l’extrémité supérieure de la spathe dont la caméra thermique indique une température de 30°C. Quelle est l’origine de cette production de chaleur ?

Le doc. 3 présente l’organisation de 2 chaînes respiratoires caractérisées par :

– la production d’ATP massive mais de peu de chaleur (doc. 4) en présence de la cytochrome c oxydase qui permet de réduire le dioxygène en eau tandis que les protons des corps réduits R’H2 passent massivement (flèche épaisse) par l’espace inter-membranaire puis l’ATP synthase à l’origine de l’ATP (à partir d’ADP + Pi) nécessaire au métabolisme cellulaire.

– la production majoritaire de chaleur et minoritaire d’ATP (doc. 4) grâce à l’AOX qui détourne la majeure partie des protons issus des corps réduits R’H2 hors de l’espace mitochondrial (flèche fine) pour permettre la réduction du dioxygène. Ce qui court-circuite l’ATP synthase et limite la production d’ATP.

Or, le doc. 2 montre que :

– la spathe (suspension A) consomme 20 % de dioxygène en présence de succinate, preuve que ses cellules produisent des composés R’H2, puis en consomme à peine 5 % en présence de KCN. On sait que ce dernier composé inhibe le fonctionnement de la cytochrome c oxydase donc interrompt la chaîne de transporteur d’électrons : les corps réduits R’H2 ne peuvent donc plus céder leurs électrons et leurs protons, ce qui bloque le flux de protons et donc la synthèse d’ATP.

soutien scolaire en ligne SVT, aide aux devoirs– le spadice (suspension B) consomme plus de 40 % du dioxygène en présence de succinate, preuve que ses cellules produisent des corps réduits R’H2. Mais le KCN ne modifie pas la vitesse de consommation du dioxygène, preuve que le spadice ne possède pas de cytochrome c oxydase, donc utilise la chaîne respiratoire à AOX.

Ainsi si le spadice peut avoir une température de 20°C, c’est que ses cellules possèdent une chaîne respiratoire particulière qui produit plus de chaleur que d’ATP, alors que les cellules de la spathe produisent surtout de l’ATP (sauf son extrémité supérieure ?).

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