Ce cours en ligne sur régulation de l’activité génitale chez l’homme et proposé par ton E-prof de soutien scolaire SVT spécial lycée, niveau 1èreS.

Rappel des organes constitutifs de l’appareil génital mâle

 

Pour commencer ce cours en ligne, retrouve ici notre premier article sur les organes constitutifs de l’appareil génital mâle

L’origine des hormones sexuelles mâles

La testostérone est sécrétée dans le sang par les cellules du tissu interstitiel testiculaire (appelées cellules de Leydig).

organisation d'un testicule vu en coupe

La GnRH est, comme chez la femme, d’origine hypothalamique, tandis que FSH (hormone stimulant les cellules de la paroi du tube séminifère) et LH ( hormone stimulant les cellules interstitielles) sont, comme chez la femme, d’origine hypophysaire. Hypothalamus et hypophyse constituent le complexe hypothalamo-hypophysaire (abrégé en CHH). Ces deux organes sont liés l’un à l’autre par des vaisseaux sanguins sur lesquels sont connectés les axones des neurones hypothalamiques. La GnRH est donc une neuro-hormone.

Le rôle des hormones sexuelles mâles

La testostérone, sécrétée dans le sang par les cellules du tissu interstitiel testiculaire (appelées cellules de Leydig) a une double action de contrôle stimulateur de structures cibles (ou effecteurs) : – elle stimule la mise en place des caractères sexuels secondaires concernant la masse musculaire, la pilosité, la synthèse accrue de sébum…..

– elle stimule la spermatogenèse au sein de la paroi des tubes séminifères.

régulation de la fonction génitale mâle

Cette activité testiculaire est elle-même contrôlée par les hormones du CHH :

– la GnrH, neuro-hormone hypothalamique, stimule la sécrétion des hormones hypophysaires FSH et LH.

– la FSH stimule la spermatogenèse, tandis que la LH stimule les cellules interstitielles donc la production de testostérone.

Enfin cette cascade de contrôles stimulateurs est modulée par la testostérone elle-même qui exerce un rétrocontrôle inhibiteur sur le CHH en fonction de son taux sanguin : lorsqu’il est élevé, l’inhibition du CHH est maximale, donc la LH ne stimule plus les cellules du tissu interstitiel, et le taux de testostérone sanguin diminue jusqu’à un certain minimum qui lève l’inhibition et permet la synthèse de plus de LH donc de plus de testostérone, et ainsi de suite.

Au final, la testostérone se régule elle-même !

Chez la femme, les modalités de la régulation de l’activité génitale impliquent aussi le CHH et les hormones ovariennes mais leur caractère cyclique est nettement plus marqué : retrouve notre article de soutien scolaire en ligne sur « la régulation de l’activité génitale de la femme »

0 réponses

Répondre

Want to join the discussion?
Feel free to contribute!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Veuillez répondre à la question suivante *