SVT soutien scolaireDès le collège mais aussi au lycée notamment en seconde, on s’intéresse à la notion de biodiversité.

Ce cours en ligne de soutien scolaire SVT signé Benoît se penche sur la disparition des vertébrés qui en est intimement liée.

En soi, il ne s’agit pas d’une notion compliquée à comprendre : sur la Terre, la vie existe sous une très grande diversité de formes. L’Homme a ainsi décrit environ 2 millions d’espèces différentes soit probablement moins de 10% de la totalité des espèces. Il regroupe ces espèces en différents groupes selon les caractères communs qu’elles présentent : virus, bactéries, protistes, animaux, champignons et végétaux. C’est la biodiversité interspécifique.

biodiversité

La disparition des vertébrés en quelques chiffres.

                Plus l’Homme en cherche et plus il en trouve ! Aujourd’hui, la question est de savoir s’il réussira un jour à tout décrire. La réponse est non. Pour la simple raison que de nombreuses espèces auront disparu avant même d’avoir été découvertes. La vie traverse aujourd’hui une période d’extinctions massives comparable à celle qui a vu la fin du règne des dinosaures il y a 65 millions d’années. On estime ainsi qu’en 2050, 50% des espèces auront disparues. La cause principale de ces disparitions est la destruction des habitats naturels par… nous-mêmes. En effet, afin de satisfaire ses besoins, l’Homme remplace les écosystèmes naturels par ses champs, ses villes et ses voies de circulation. Sans leur habitat naturel, les espèces ne peuvent espérer survivre. Dernièrement, la WWF dressait ce constat accablant sur la disparition des vertébrés : de 1970 à 2012, en 42 ans donc, les populations de Vertébrés (poissons, reptiles, oiseaux, amphibiens et mammifères) ont diminué de 58% !

                Et alors ? Après tout, il faut bien que l’humanité continue de s’épanouir et de prospérer. On ne peut pas interdire aux individus d’espérer vivre mieux que leurs ancêtres et d’espérer que leurs enfants vivront mieux qu’eux-mêmes. Oui, c’est vrai. Mais il faut ici bien comprendre que cela ne peut se faire sans la nature. L’Homme ne peut survivre sans les autres espèces. Un exemple pour comprendre : découvert entre les deux guerres mondiales, les antibiotiques naturels puis de synthèse permirent, avec d’autres progrès médicaux, de faire grimper l’espérance de vie qui était de 30 ans jusque là à plus de 60 ans après la guerre notamment en baissant la mortalité infantile.

Le lait du diable de Tasmanie

Un diable de tasmanie

Un diable de Tasmanie

Les antibiotiques permettent en effet d’éliminer de nombreuses bactéries infectieuses. Mais cet avantage est en train de disparaître car les bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques. Aujourd’hui, elles sont la cause de 700 000 décès par an dans le monde et, en 2050, elles causeront plus de décès que tous les cancers réunis. Un retour à une espérance de vie faible est à craindre.

La solution se trouve peut être dans le lait du diable de Tasmanie. On a découvert récemment dans ce lait des substances (aux lycéens de filières scientifiques : il s’agit de petits peptides)  capables de tuer les bactéries les plus résistantes que l’on connaissance aujourd’hui ! ! Malheureusement, ce petit mammifère d’origine australienne est en voie de disparition : il n’en resterait qu’entre 20 et 70 000 individus. D’abord victime de la chasse, il est aujourd’hui touché par une forme de cancer diminuant gravement ses effectifs. Pourtant, sans lui, l’Homme pourrait bien, lui aussi, voir ses effectifs diminuer…

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