Bientôt la fin des vacances, la rentrée des classes, parfois les premières difficultés de compréhension et le soutien scolairePROF EXPRESS accompagne enfants et parents pour mettre toutes les chances de votre côté lors de ce nouveau rendez-vous.

Rentrée scolaire Prof Express

Une rentrée scolaire, c’est souvent un peu comme un 1er janvier : bonnes résolutions, vœux, souhaits… ces concepts se retrouvent presque à l’identique. Presque seulement ! La rentrée scolaire possède ceci de différent des promesses d’une Saint-Sylvestre qu’il s’agit d’un véritable nouveau départ. Elle fait suite à une longue interruption estivale ; elle marque l’arrivée de nouveaux professeurs, de nouvelles notions, de nouveaux camarades, de nouveaux objectifs. Tous les éléments sont rassemblés pour pouvoir faire table rase du passé et prendre la route la plus fructueuse possible vers l’été prochain !

Filons donc la métaphore de la route…

Où suis-je ? Où vais-je ?

La rentrée est bien un nouveau départ, mais dans une course à étapes. On vient de quelque part et chacun est à un point différent. Il est nécessaire d’avoir les idées claires sur quelles bases septembre se dessine.

Suis-je sur un chemin qui me convient ? Les années précédentes se sont-elles passées comme je l’entendais ? La formation et la qualification qui se trouve au bout sont-elles celles qui m’intéressent ? Mes résultats sont-ils ceux nécessaires à la réussite ?

Si la réponse est « oui » à ces questions, il y a peu à ajouter, si ce n’est continuer à appliquer les mêmes recettes qui ont fonctionné par le passé. On ne change pas une équipe qui gagne ; on l’optimise au mieux.

Ai-je changé d’orientation suite à des difficultés passées ?

Si tel est le cas, il est important de se convaincre qu’un changement de route chamboule toutes les vérités que l’on croyait connaître. Dans une nouvelle filière, les programmes, les notions, les méthodes pédagogiques, les rapports avec les professeurs sont différents. Il est possible que de nouvelles difficultés fassent leur apparition, mais il est très probable que les anciennes s’atténuent au point de ne plus entraver la progression. Les « de toute manière, je suis nul en histoire » doivent être remisés au placard afin de se donner la chance de profiter de nouvelles approches, de nouveaux points de vue.

Suis-je dans la continuité d’un cursus qui me met en difficulté ?

Si oui, il ne faut pas oublier que chaque septembre n’est pas nécessairement un recommencement à l’identique des précédents. Des choses demeurent (les mêmes matières, les mêmes salles de classe, les mêmes évaluations…) mais beaucoup de choses diffèrent. Soi-même pour commencer ! On a un an de maturité et d’expérience en plus et on a eu tout l’été pour digérer et consolider tous ces changements qui transforment l’adolescent en jeune adulte. De nouvelles ressources, de nouvelles forces se révèlent et peuvent permettre de renverser des montagnes. Aussi, les contenus des enseignements évoluent beaucoup plus que l’on ne l’imagine. Le seul mot « mathématiques » ne veut pas tout dire. Derrière lui, au collège, se cachent surtout des notions de calcul, de nombres, de mesures concrètes. Au lycée, les « x » remplacent souvent les nombres, l’abstrait et certains concepts très riches intellectuellement se renforcent. Le mot « mathématiques » demeure, mais la discipline change tellement qu’une révélation peut survenir brusquement.

Trouver son moteur : qu’est-ce qui me pousse ?

motivation rentrée des classes

« Apprendre » et « savoir » apportent réellement du plaisir, un véritable bien-être qu’il s’agit de rechercher et non pas de fuir.

Il est difficile d’avancer en aveugle, sans objectif ni but. Savoir pourquoi on se lève pour aller au étudier est plus qu’important : c’est vital.

Un premier objectif est universel : avoir un diplôme. Ce n’est pas discutable : le modèle de notre société est tel qu’il y a un lien direct entre la qualification et la réussite professionnelle. De plus, la plupart des aspirations de vie que l’on puisse avoir sont conditionnées par cette réussite professionnelle. Pourquoi vais-je étudier ? Avant tout pour multiplier mes chances d’avoir une vie la plus plaisante possible.

Cet objectif motivant, heureusement, n’est pas le seul qui puisse « pousser en avant ». L’humain est par nature curieux. Cette curiosité est toujours très forte chez les jeunes enfants, mais peut parfois être endormie au cours de l’adolescence, pour peu qu’elle ne soit pas sollicitée. A force de ne pas s’interroger sur le monde qui nous entoure, on peut finir par ne plus être capable d’entendre les explications qui le concernent et entrer dans un triste sommeil intellectuel. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour se mettre à lire, regarder des documentaires, aller au musée, faire des randonnées, et réveiller ainsi ce qui nous différencie de l’étoile de mer ! La curiosité appelle la curiosité et augmente la perméabilité aux savoirs que l’école va apporter durant toute l’année. Oui, « apprendre » et « savoir » apportent réellement du plaisir, un véritable bien-être qu’il s’agit de rechercher et non pas de fuir. Réussir dans les études est la porte d’entrée d’un cercle vertueux, une motivation qui s’autoalimente.

Mettre toutes ses chances de son côté

« Aide-toi toi-même »

Comme les motivations, les moyens d’atteindre les objectifs concernent en premier lieu l’élève lui-même et lui seul. Beaucoup de choses très concrètes peuvent être faites pour avancer au cap que l’on s’est fixé.

Faire un travail de mémoire de ses objectifs.

Ne pas hésiter à porter par écrit les raisons qui font que l’on doit apprendre ses leçons et à les relire à chaque fois que l’on se demande « à quoi bon ? ». Les baisses de motivations arriveront forcément un jour. Il ne s’agit que de s’y attendre et de préparer l’antidote et les bonnes réponses aux doutes.

Préparer un cadre spatial propice à l’étude.

Un bureau dédié au travail, rangé, organisé, agréable doit être mis en place. Le « canapé-télé-tablette » est bien le pire des lieux où y faire ses devoirs. Trop de distractions est un redoutable frein à la concentration et à la créativité intellectuelle. L’endroit doit nécessairement être un endroit où l’on se sent bien. Se casser la tête sur une rédaction en anglais peut ne pas être très amusant. Mais ceci se transforme en cauchemar  s’il faut le faire dans un endroit sale, bruyant, ou distrayant ; si au moins il est accueillant et plaisant, la pilule est plus facile à avaler.

Préparer un cadre temporel adéquat.

Tout comme pour l’espace, le temps doit être organisé et optimisé. Travailler « lorsque le temps le permet » conduit presque immanquablement à ne jamais avoir le temps. Si on attend d’une part de n’avoir rien d’autre à faire et d’autre part d’avoir envie de se mettre au travail, on a des chances de ne jamais s’y mettre… Il n’y a pas de solution miracle mais une pratique très conseillée : s’imposer dans son emploi du temps des créneaux réservés aux devoirs. On doit absolument être amené à se dire que l’on fera une partie de jeu vidéo ou qu’on ira visiter son ami « quand le travail sera fini » ; surtout pas qu’on ira travailler « après une dernière partie » ou « en revenant de chez son ami » ! L’emploi du temps incluant les heures de travail personnel collé au-dessus du bureau n’est pas une option. C’est un outil incroyablement puissant et efficace pour réussir !

M’entourer d’alliés pour un soutien scolaire efficace

Une fois qu’on a mis toutes les chances de son côté et qu’on a utilisé tous les leviers que l’on peut soi-même actionner, on peut se pencher sur l’aide extérieure que de très nombreuses personnes peuvent offrir.

L’humain est grégaire : il recherche le contact avec les autres et dépend beaucoup du contact avec les autres. Que l’on en soit conscient ou que l’on s’en défende, tout le monde est peu ou prou influençable. D’où l’importance de savoir avec qui s’allier.

Il est capital de savoir reconnaître dans l’entourage ceux qui sont un moteur aux études et ceux qui sont un obstacle. Il n’est pas forcément nécessaire de couper les ponts avec ces derniers qui peuvent se révéler de bons amis, mais il est très important de les tenir en dehors du cadre scolaire. Un temps pour passer un bon moment avec untel, un temps pour travailler loin de lui. Au mieux, on peut tenter de le convaincre de devenir plus sérieux ; si possible le tirer vers le haut, mais surtout ne pas se laisser tirer vers le bas.

Se reposer sur les enseignants et les adultes. S’il est un métier de passion, c’est bien celui de professeur, et chaque enseignant, du plus motivé et motivant au plus usé et blasé, garde au fond de lui un besoin fondamental de transmettre et d’aider. Certains peuvent avoir des difficultés à allumer spontanément le feu du désir d’apprendre, mais aucun ne restera froid à une sollicitation d’un élève.

« Aidez-moi » est un appel auquel aucun professeur ne peut résister. C’est la formule magique à utiliser sans modération, pour un soutien scolaire au sein même de l’établissement ou en ligne.

Le jour où une difficulté apparaîtra, où une notion paraîtra bien trop complexe, où la motivation semblera s’éteindre, il ne faudra pas hésiter à se tourner vers un enseignant pour lui demander un soutien scolaire dans un échange gagnant-gagnant ; lui satisfaisant sa passion pour la transmission et le don du savoir, soi-même en trouvant un appui solide pour prendre un nouvel élan.

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