La production alimentaire par l’élevage et la culture

Dans le cadre de notre cours de soutien scolaire en ligne SVT niveau 6e sur les productions alimentaires et plus particulièrement par l’élevage et la culture : la domestication des animaux et des plantes.

Au cours des siècles, les techniques n’ont cessé d’évoluer quant à la production alimentaire par l’élevage et la culture pour nourrir une population mondiale en perpétuel accroissement. Ton e-prof de soutien scolaire en ligne fait un point SVT sur la domestication des animaux et des plantes.

L’élevage des animaux

Les vaches laitières.

Elles fournissent le lait, aliment complet riche en sels minéraux (notamment calcium nécessaire au squelette), sucre et protéines. Il peut être transformé en yaourt.

Les porcs et les vaches à viande.

Ils fournissent de la viande c’est-à-dire des muscles consommés sous différents noms (palette, échine, bavette, aloyau….), mais aussi des abats : cervelle, foie, rognons (= reins)…

Les poulets

Pendant longtemps l’élevage des poulets s’est fait à la ferme, conduisant à une production satisfaisant seulement les besoins de la famille et du voisinage. Aujourd’hui, la France est en tête des producteurs européens de viande de volaille. La chair de poulet est consommée en grande quantité.
Comment organiser un élevage pour satisfaire la demande croissante en viande de poulet ?

1) Le contrôle de la reproduction des poulets

La qualité de la chair des poulets dépend du rythme de leur croissance. Plus la croissance est lente, meilleure est la viande. Afin de répondre aux différentes demandes du marché, l’aviculteur (éleveur de volailles) sélectionne des souches répondant à des critères de production précis.

Pour obtenir des animaux présentant le même aspect, mais aussi les mêmes qualités (goût, vitesse de croissance, finesse de la peau) on réalise des croisements entre les différentes races de poulets dont la descendance préserve les qualités propres. Ces croisements permettent de créer une souche.

On adapte alors les souches à la production souhaitée :

• Souche à croissance rapide permettant un abattage précoce pour une production de viande de qualité courante;
• Souche à croissance lente permettant un abattage plus tardif pour une production de viande de bonne qualité donc labelisable c’est-à-dire porteuse d’un signe garantissant sa haute qualité.

2) Le contrôle de l’alimentation des poulets

Selon le type de production voulue par l’aviculteur, l’alimentation des poulets diffère :

• les poulets standards sont nourris avec des céréales, mais aussi avec des farines de poissons et de viande. Ils atteignent leur poids d’abattage en 42 jours.
• les poulets sous « label » sont essentiellement nourris de céréales, avec un éventuel complément uniquement fait de farines de viande. Ils atteignent leur poids d’abattage en 81 jours ;
• les poulets « bio » sont nourris exclusivement de céréales qui doivent provenir de la seule agriculture biologique, ce qui implique qu’elles sont cultivées sans engrais ni pesticides. Leur poids d’abattage est également atteint en 81 jours.

3) Le contrôle des conditions d’élevage

En fonction de la qualité de production recherchée pour la chair des poulets, l’aviculteur doit respecter des conditions précises.

• les installations

Pour pratiquer l’élevage des poulets, les aviculteurs doivent respecter des conditions d’hygiène très strictes, ce qui implique des installations dotées d’une litière épaisse, d’une bonne ventilation, et d’un contrôle de la température et de l’humidité.

Les poulets sous « label » doivent disposer d’un espace en plein air et d’une surface au sol et dans les bâtiments, deux fois supérieure à celle des poulets standards.

• Une conduite raisonnée

L’élevage est qualifié d’intensif car une installation peut contenir plusieurs dizaines de milliers de poulets. Un tel élevage est fondé sur la maîtrise de la totalité des paramètres afin de rentabiliser l’exploitation : on recherche donc des souches adaptées, on contrôle leur alimentation et les conditions d’hygiène sont très strictes.

Bien que les contraintes de productivité soient importantes, un certain nombre de producteurs réfléchissent et évoluent dans leurs pratiques afin d’assurer des conditions d’élevage plus respectueuses des animaux et de leur fournir une alimentation plus saine. Ce qui contribue à réduire les pollutions (engrais, pesticides) et à fournir aux consommateurs des produits de meilleure qualité pour leur santé.

Les cultures végétales.

Comme pour les animaux, l’Homme choisit les plantes à cultiver en fonction de ce qu’il souhaite consommer (fruits, graines, feuilles, racines, tubercules…) et de leur richesse en matière organique : glucides (betteraves, blé, pomme de terre), lipides (maïs, noix, olive, noix de coco, noix de cajou, arachides), protéines (blé, soja).

L’exemple du maïs.

Le maïs cultivé est caractérisé par un épi de grande dimensions avec de nombreux gros grains. Il a été sélectionné à partir de variétés à petits épis porteurs de peu de grains assez gros.

Le maïs aime les climats tempérés ou chauds et une exposition ensoleillée. Le sol doit être frais, riche en matière minérale, léger et riche en humus, matière organique du sol. Le maïs apprécie les apports de fertilisants  (= engrais) à la fin de l’automne ou au début du printemps.

Le semis peut être fait d’avril à juin, en paquets de 3 à 4 graines espacés de 40 cm sur le rang . Les rangs doivent être espacés les uns des autres de 70 cm à 80 cm.

La floraison a lieu de juillet à fin septembre. Les maïs sucrés (dits doux) se récoltent 3 mois après le semis. Les variétés à éclater (pop corn) se récoltent 4 à 5 mois après le semis.