Le cœur et la circulation sanguine

Préparation brevet SVT avec ce cours de soutien scolaire sur le cœur et la circulation.

Le brevet des collèges (DNB) approche à grand pas. Philippe, E prof de soutien scolaire SVT en ligne, vous propose ce cours de révision spéciale circulation sanguine divisé en deux parties, avec 2 QCM pour bien tester vos connaissances.

1/ l’organisation de la circulation sanguine

Le cœur est un organe musculaire creux constitué de 4 cavités :

• 2 oreillettes, l’une à droite et l’autre à gauche ;
• 2 ventricules, l’un à droite, l’autre à gauche.

Dans ces cavités le sang est propulsé jusque dans les artères grâce à des contractions (= systoles) coordonnées des 4 cavités. Les deux oreillettes se contractent (= systole auriculaire) d’abord permettant le remplissage des ventricules. Puis les deux ventricules se contractent (= systole ventriculaire) à leur tour expulsant le sang dans les artères pulmonaires pour le côté droit, et dans l’artère aorte, pour le côté gauche.

Des jeux de valvules (= « petites languettes » fibreuses) permettent de rendre étanche chaque cavité cardiaque lors des systoles afin d’éviter tout retour en arrière du sang. La circulation du sang est donc unidirectionnelle.

Du côté droit, le sang, revenu de tous les organes par les veines caves supérieure et inférieure, est chargé en CO₂ et sort du cœur par les artères pulmonaires pour rejoindre les poumons où il va être débarrassé de son CO₂ et enrichi en O₂. Puis il retourne au cœur gauche par les quatre veines pulmonaires pour remplir l’oreillette gauche. La circulation pulmonaire est dite petite circulation (ou circulation à basse pression).

Du côté gauche, le sang sort du ventricule pour passer dans l’aorte et ainsi rejoindre la circulation générale irriguant tous les organes qui seront donc approvisionnés en O₂. On parle de grande circulation (ou circulation générale, ou systémique ou à haute pression).

2/ Modifications de la circulation et de la ventilation pulmonaire en fonction de l’activité

Différents paramètres au repos et à l’activité peuvent être enregistrés tels que :

• La fréquence (ou rythme) respiratoire qui correspond au nombre de cycles inspiration (= « montée » de la courbe) et expiration (= « descente » de la courbe) en 1 minute, soit ici
• Au repos : 4 cycles en 12 s soit 20 cycles/min
• A l’effort : 7 cycles en 12 s soit 35 cycles/min

• Le volume courant qui correspond au volume d’air circulant au cours d’un cycle respiratoire : il est lu sur le graphique au niveau de l’amplitude (= « hauteur » en rouge sur le graphique) de chaque cycle soit près d’1 L au repos et près de 2,5 L à l’effort.
• La fréquence cardiaque, le débit cardiaque et le volume d’éjection systolique (= volume de sang éjecté à chaque contraction ventriculaire).
• Le débit sanguin au niveau de différents organes

On observe que les paramètres mesurés augmentent tous avec l’effort physique. Seul le débit sanguin peut varier d’un organe à l’autre : tandis qu’il est multiplié par 5 pour les muscles en effort maximal, il est constant à 1 L/min pour le cerveau mais divisé par 2 pour les reins.

Le volume sanguin est donc redistribué en fonction des besoins immédiats en nutriments des organes les plus sollicités tandis que respiration et paramètres cardiaques augmentent pour satisfaire notamment les besoins en nutriments (O2 et glucose) des muscles et du cerveau.