Une carte mentale ? C’est quoi ?

Au collège ou au lycée, la carte mentale est un moyen différent d’aborder les révisions scolaires et de réviser plus facilement les examens comme le brevet ou le baccalauréat.

On constate trop souvent que les fiches de révision des élèves consistent à recopier le cours en tout petit sur une fiche bristol. Et plus c’est petit, mieux c’est !!!! Quelle idée ?!?!

Notre E-prof d’aide aux devoirs Ben, propose dans cet article de soutien scolaire en ligne, de vous présenter une méthode de révision et de travail efficace : la construction de carte mentale.

Cela consiste à transformer un cours traditionnel constitué d’un plan et de paragraphes illustrés en un diagramme conceptuel où les notions travaillées sont physiquement reliées les unes aux autres par de simples traits représentant un sens logique.

Les idées et notions découlent ainsi visuellement les unes des autres.

Attention ! Contrairement aux fiches Bristol, plus c’est grand, mieux c’est ! Il faut donc privilégier les grands formats (A3) pour faire de votre cours un véritable poster à accrocher !

Un exemple de carte mentale pour comprendre :

Voici le plan d’un cours de Seconde de SVT :

Chapitre 2: La biodiversité

1. I) La biodiversité existe à différentes échelles
2. A) La biodiversité à l’échelle de la planète : les écosystèmes
3. B) La biodiversité à l’échelle des espèces : la biodiversité interspécifique
4. C) La biodiversité des individus à l’intérieur d’une espèce : la biodiversité intraspécifique
5. II) La biodiversité évolue au cours du temps
6. A) Une évolution naturelle
7. B) Une évolution liée à l’activité humaine

Conclusion

Une première étape consiste donc à centraliser le sujet de l’étude sur sa page et à choisir dans quelle direction on va reporter les titres des différentes parties sans obligatoirement les recopier : une reformulation est toujours intéressante car cela permet de s’approprier le cours donc de le maîtriser : cela ne sera plus celui du prof mais le vôtre !

On poursuit le développement de cet « arbre des idées » en passant aux sous-parties du plan :

Un jeu de couleur différent au niveau des liens permet de rendre le document plus agréable et de mieux séparer visuellement les différentes parties.

De même afin de mieux distinguer le degré d’importance de chaque expression on peut aussi utiliser un jeu de couleur, une taille de caractère ou un surlignage différent (ici, les expressions écrites en bleu sont des sous-parties à ne pas confondre avec les parties principales desquelles elles s’écoulent).

Chacun peut trouver sa propre méthode !

Enfin, et c’est là l’essentiel du travail, il faut rentrer dans le cours, le comprendre, sélectionner les informations importantes et indiquer, pour chaque partie, les notions à connaître qui s’y rattachent :

Chaque terme pourrait être accompagné d’une petite définition ou d’un schéma illustratif qu’il faudrait savoir refaire lors d’une évaluation.

Vous comprenez pourquoi une fiche Bristol n’est pas adaptée…

Petit conseil soutien scolaire pratique :

il faut bien réfléchir à l’orientation à donner aux notions sur la page car vous risquez d’être coincé et de devoir la refaire (ceci dit, ce ne serait sans doute pas un mal pour mémoriser les notions 😉

Vous pouvez aussi envisager de travailler sur un document numérique de type présentation sur lequel vous pouvez facilement faire varier la police, les types de flèches, les couleurs mais qui ne vous permettra pas facilement d’ajouter définitions et schémas.

Pour résumer les avantages de la carte mentale :

• Elle oblige l’élève à réfléchir à son cours et se poser des questions pour établir des liens corrects entre les notions (voire même des liens qui n’apparaissaient pas dans le cours comme la relation entre les crises biologiques et les activités humaines).
• Une fois terminée, elle est évidemment bien connue de son auteur donc le cours est appris !
• Pour réviser, un coup d’œil suffit sur un unique document !
• Elle évite les hors sujets puisque si la question porte sur les écosystèmes, on voit bien qu’il ne faudra pas parler des allèles par exemple.
• Cette méthode peut s’appliquer dans de nombreuses disciplines (SVT, HG, PC, Français, Philosophie…) là où l’élève croît trop souvent qu’il faut du « par cœur ».

Quelques réactions d’élèves (authentiques) :

• Mais si c’est si bien, pourquoi les professeurs ne nous les donnent pas toute faites ?
• Et bien justement car l’intérêt de cette technique est de la faire soi-même !
• Ok mais alors comment être sûr qu’on a bien fait ?
• Tu peux sans doute la proposer à tes enseignants (qui seront ravis, au passage, de te voir t’investir dans ton apprentissage).

Ou encore nous les proposer en requête pour que l’on puisse vous donner notre avis. A votre disposition lors de votre prochaine séance de soutien scolaire en ligne !