Un peu de lecture pour le collège et le lycée associant SVT et science-fiction avec deux ouvrages lus par votre E-prof de soutien scolaire en ligne.

Définition de la biologie spéculative

Soutien scolaire SVT, BenOn appelle biologie spéculative un exercice intellectuel qui nous amène à réfléchir sur ce qui n’existe pas réellement et donc sans expérimentations possibles.

On peut ici en donner deux exemples : la crédibilité des éléments de la science-fiction (= SF) et l’évolution future du vivant sur la Terre.

Ces deux aspects sont évoqués dans deux livres aux auteurs communs que nous allons présenter.

En premier lieu, la science-fiction est pour l’être humain une façon d’imaginer, d’explorer et de matérialiser tous ses fantasmes scientifiques de Jules Verne à James Cameron en passant par Orson Wells.

Littérature, cinéma, télévision, jeux vidéo. Tous les supports sont utilisés pour rêver d’extra-terrestres, de futurs utopiques, dystopiques (réalités alternatives) ou post-apocalyptiques, de voyages spatiaux ou temporels, d’immortalité technologique (clonage, transhumanisme), d’intelligence artificielle, d’évolution humaine…

Tous ces thèmes trouvent des échos réels dans notre science depuis l’exploration de Mars jusqu’aux premières prothèses oculaires.

On peut cependant s’interroger sur la crédibilité scientifique de certaines œuvres comme cet article (mettre le lien vers article le proposait au sujet de la véracité des ET de Star Wars.

Combien de doigts à un extraterrestre ?

Combien de doigts a un extraterrestre ? Le bestiaire de la SF à l’épreuve des sciences

C’est ce que nous proposent de découvrir Sébastien Steyer (paléontologue au CNRS/MNHN/UPMC) et ses collaborateurs Roland Lehoucq (astrophysicien au CEA) et Marc Boulay (paléoartiste, sculpteur numérique et créature designer) au travers de leur livre « Combien de doigts a un extraterrestre ? Le bestiaire de la SF à l’épreuve des sciences » édité par Belin.

La question du nombre de doigts d’un ET n’est que l’un des 37 sujets abordés comme l’invisibilité, les monstres géants, les mutants, les zombies, les cyborgs, les Jedi etc…

Chaque sujet est ainsi d’abord vu sous l’angle de la SF au travers de nombreuses références avant d’être étudié d’un point de vue plus scientifique, mais de façon très abordable.

Extrait choisi sur la notion d’intelligence artificielle :

« Si l’on peut se demander à partir de quel seuil technologique – et de tolérance – l’humain allié à la machine perd son identité, la question se pose aussi dans l’autre sens : si l’intelligence artificielle devient vraiment performante, à partir de quand une hypothétique machine intelligente deviendrait-elle humaine ? Dans l’excellent manga Ghost in the shell (Masamune shirow 1989), certains androïdes (…) prennent conscience d’eux-mêmes et, désespérés, se suicident. »

Et voilà comment on peut reposer la question de la définition du « vivant ».

En second lieu, les mêmes auteurs (à l’exception de Roland Lehoucq), se sont interrogés sur l’évolution future possible des Vertébrés sur la Terre dans 10 millions d’années.

Les animaux du futurLes animaux du futur

Tenant compte des connaissances actuelles en matière d’évolution (apparition aléatoire d’innovations évolutives ensuite sélectionnées ou non par l’environnement associée à la dérive génétique) et sur la disposition future des continents (qui, elle, peut être facilement extrapolée), les auteurs se proposent de vous faire découvrir dans « les animaux du futur », de nombreuses nouvelles espèces.

Comme, par exemple, Nosferapoda Kinskii, une chauve-souris sans aile mais marcheuse ou encore Neocidaris schwarzenheggeri, un oursin-terminator également adapté à la marche.

livres et biologie spéculative

Si cela vous intéresse, vous pourrez retrouver ici une conférence donnée par les auteurs sur leur ouvrage.

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