Les biocarburants, carburants de demain ?

Scientifiques et industriels développent la possibilité de produire du carburant à partir de matières d’origine végétale. Suivez notre cours en ligne de soutien scolaire SVT niveau lycée (seconde) sur les biocarburants.

Le réchauffement climatique est causé par la consommation (excessive ?) des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) dont l’utilisation est à l’origine d’un rejet massif de CO₂ qui accentue l’effet de serre :

Le pétrole est notamment utiliser pour produire l’ensemble de nos carburants (essence, diesel, fuel etc.) destinés aux transports et, parfois, au chauffage des habitats.

Depuis plusieurs années, les scientifiques et industriels ont développé la possibilité de produire du carburant à partir de matières d’origine végétale.

Ces biocarburants (terme employé pour souligner leur origine : la biomasse végétale) ont d’abord été produit à partir de productions initialement dédiées à l’alimentation (colza, pommes de terre, blé etc.).

Les biocarburants de 1^ère génération

On peut donc produire du biodiesel à mélanger au diesel ou du bioéthanol à mélanger à l’essence ce qui limite effectivement la consommation de pétrole. La combustion des ces biocarburants rejettent également du CO₂ mais il s’agit de carbone qui avait été préalablement piégé sous forme de matière organique végétale par la photosynthèse. Cette dernière consiste en effet à utiliser l’énergie lumineuse pour transformer la matière minérale (CO₂ et H₂O) en matière organique. Le bilan carbone des biocarburants est donc nul.

Cependant, l’engouement économique qu’ils ont suscité pour les agriculteurs a conduit, dans certains pays, à une diminution des ressources nutritionnelles et à une augmentation du prix des aliments. Enfin, leur production intensive est aussi à l’origine d’une forte pollution (pesticides, engrais) et d’une consommation d’eau élevée.

Les biocarburants de 2^e génération

Face à ces désavantages, les industriels se tournent alors vers les biocarburants produits à partir de la récupération de biomasse végétale inutilisée comme les résidus de culture ou les déchets organiques provenant de l’entretien des espaces verts.

Si cette approche est plus intéressante, elle ne permet pas une production quantitativement suffisante.

Les chlorelles, notre futur biocarburant ?

Aujourd’hui, l’industrie se tourne vers une 3^ème génération de biocarburants produits à partir de cultures d’algues unicellulaires qui ont l’avantage de ne demander que peu de ressources et qui présentent une productivité vingt fois plus élevée que les végétaux terrestres.

De plus, les installations nécessaires peuvent être construites sur des terrains non exploitables pour l’agriculture conventionnelle.

Une ferme de 36 ha de production d’algues à Hawaï

Cette technologie semble être suffisamment prometteuse pour concurrencer l’essor des véhicules électriques qui posent aussi le problème de l’origine de l’électricité produite (centrales thermiques au charbon ? Nucléaire ?).

Grâce à notre e-prof de soutien scolaire en ligne, vous voilà un peu mieux informés, et aptes à faire des choix d’avenir écoresponsables 😉

Une installation de production d’algues en Californie.