Sujet bac S philo 2017: Axes de compréhension du commentaire de Descartes

Le sujet du bac 2017 de l’épreuve de philosophie Série S donné à Pondichéry : axes de compréhension du commentaire de Descartes sur La description de l’homme et de toutes ses fonctions.

Retrouvez l’analyse de ce sujet bac 2017 par notre E-prof de philosophie en ligne en charge du soutien scolaire.

Dans ce texte extrait  de la préface de l’œuvre, La description de l’homme et de toutes ses fonctions, Descartes pose le problème de l’union et du corps et de l’esprit, deux substances opposées par nature.

Les thèmes de ce texte sont le corps et l’âme.

Problématique :

Est-ce que c’est l’âme qui préside à tout mouvement corporel ou bien, est-ce que le corps et l’âme ont des rôles distincts et bien définis  chez l’homme ?

Thèse :

L’âme n’est pas toute puissante puisque le  corps a aussi des fonctions  indispensables à sa mobilité.

Plan :

Dans la première partie, Descartes critique l’idée selon laquelle l’âme est le principe de tout.

Dans la deuxième partie, Descartes démontre que l’âme et le corps ont leurs propres  fonctions chez l’homme que l’on ne peut inter-changer.

Synthèse des idées de ce sujet bac philo :

1/ Descartes s’oppose aux thèses classiques d’obédience religieuses qui prônent que l’âme a le pouvoir de mettre en mouvement le corps.

• Il évoque les expériences de notre vie  quotidienne où le corps  est en mouvement grâce à la volonté, qui fait partie de l’âme.
• Il montre que l’ignorance de l’anatomie  et des sciences du mouvement  a maintenu  la croyance que l’âme est le principe  de tout.
• Il explique que la représentation  du mort, sans mouvement, dont l’âme s’est libérée n’a fait que maintenir cette croyance que l’âme serait le « moteur » du corps.

2/ Descartes expose sa thèse qui consiste à donner du « pouvoir » au corps, et le sépare de l’âme.

• Pour ce faire, il identifie et nomme les différentes fonctions de l’âme : penser, vouloir, entendre, imaginer,  se souvenir, sentir (différentes facettes de la pensée);
• Puis, il développe les fonctions du corps qui ne contiennent aucune pensée : mouvoir le cœur et les artères, digérer sont des mouvements corporels.
• Il en déduit qu’un corps est mû par un autre corps et qu’il n’y a pas de raison particulière de l’attribuer forcément à l’âme. (Il ne conclut pas sur une certitude mais sur une forte probabilité).