Face au risque infectieux quel est l’intérêt des vaccins et des médicaments ? Réponses dans ce cours de SVT en ligne collège (troisième) lycée (1ere et terminale S) sur les risques infectieux proposé par votre E-prof de soutien scolaire.
L’intérêt des vaccins
Si lors d’un premier contact (= 1ère injection) avec un antigène, la réponse adaptative avec anticorps est lente à se mettre en place, un second contact (= 2è injection) avec le même antigène déclenche rapidement une réponse plus intense. Ce qui laisse penser que l’organisme à stocker, après le premier contact, un certain nombre de lymphocytes responsables de la rapidité et de l’intensité de la réponse secondaire. Ces lymphocytes sont dits mémoire.
Les vaccins exploitent cette mémoire. Ils sont constitués de micro-organismes infectieux atténués ou de fragments de ces agents de façon à ne pas rendre malade mais à permettre la mise en place de la réponse primaire. Ainsi, lors de la rencontre ultérieure avec le micro-organisme réellement pathogène, la mémoire immunitaire est mobilisée et la réponse adaptative est très vite efficace. Les rappels de vaccination visent à entretenir la mémoire immunitaire.
Retrouvez les deux autres partie de ce dossier SVT en ligne :
Risque infectieux I : la diversité des microorganismesRisque infectieux II : contamination et infection |
L’intérêt des médicaments
Lors d’un premier contact avec un antigène, la maladie se déclenche et il est possible d’aider le système immunitaire avec des antibiotiques qui ne tuent que les bactéries mais pas les virus. L’usage trop systématique des antibiotiques sélectionne les bactéries résistantes qui sont repérées par l’antibiogramme.
Dans une boîte de Pétri, on place un milieu de culture que l’on ensemence avec des bactéries connues. On leur laisse quelques jours afin qu’elles se multiplient et envahissent ainsi toute la surface du milieu.
Puis on dispose, en des lieux différents, des pastilles imprégnées d’antibiotiques différents et connus. On attend quelques jours puis on observe les zones où les bactéries ont disparu et celles où elles survivent.
L’antibiogramme présenté montre :
- Des zones sans bactéries autour des pastilles B, C, F et G, preuve que les antibiotiques B, C, F et G ont détruits les bactéries qui sont donc sensibles à ces antibiotiques
- Des zones avec bactéries autour des pastilles A et D, preuve que les antibiotiques A et D ne détruisent pas les bactéries qui sont donc résistantes à ces antibiotiques.
Un tel antibiogramme permet d’adapter précisément le traitement antibiotique délivré à un malade.
A retrouver dans notre blog de soutien scolaire : La résistance des bactéries aux antibiotiques peut être vaincue par la phagothérapie.
LE QUIZ VACCIN ET MÉDICAMENTS1 – Les anticorps a) sont fabriqués dès le premier contact avec un antigène b) sont mis en mémoire c) disparaissent après le premier contact d) sont stockés dans les ganglions lymphatiques
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2 – La mémoire immunitaire a) existe avant le premier contact avec l’antigène b) est produite à partir du second contact avec l’antigène déjà rencontré c) est constituée de cellules de type lymphocytes d) s’amoindrit au cours du temps e) est entretenue par les rappels de vaccination
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3 – Un antibiogramme a) est utilisé comme médicament contre les bactéries b) tue les virus c) permet de repérer la sensibilité des bactéries à un (ou des) antibiotique(s) d) se réalise en milieu de culture liquide permettant la multiplication des bactéries e) assure l’adaptation du traitement antibiotique à chaque patient f) repère les anticorps spécifiques de certaines bactéries g) induit la formation de la mémoire immunitaire h) repère les bactéries résistantes par une zone où elles sont absentes i) détermine la sensibilité des bactéries aux antibiotiques par une zone où elles sont absentes
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4 – Les antibiotiques a) détruisent les virus b) luttent contre l’infection c) agissent seulement sur les bactéries d) sélectionnent seulement les bactéries qui leur sont sensibles e) sont à utiliser avec raison
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LES RÉPONSES 1 – a ; 2 – c, d, e ; 3 – c, e, i ; 4 – b, c, e.
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