Orientation post bac : Filière bachelorBenoît, votre E-prof de soutien scolaire en ligne vous fait découvrir, via cet article sur l’orientation post bac, le parcours de deux jeunes étudiants en Bachelor Communication et Marketing d’une part et Relations internationales d’autre part. Découvrez à la fin de cet article notre fiche orientation.

Nous remercions donc Flora et Lucas de bien avoir voulu partager leur expérience avec nous. Nous espérons que cela puisse vous aider dans vos choix d’orientation souvent difficile.

1) Comment s’est déroulée votre année de terminale ?

Flora :
« J’ai effectué une terminale S, option SVT. J’étais passionnée par la SVT, mais j’avais beaucoup de lacunes en physique chimie, ma moyenne s’approchait des 5/20 dans cette matière… comme beaucoup d’élèves scientifiques, les langues ne me passionnaient pas spécialement et encore moins la philosophie. J’ai eu mon bac S même si mes notes étaient hétérogènes. »
Lucas :
« J’étais en terminale ES, option science politiques, section européenne où je faisais de l’économie en anglais et option sport. Je déteste toutes les matières scientifiques, un niveau et un intérêt très faible pour toutes ces matières m’ont orienté vers un baccalauréat ES car j’adore l’économie, l’histoire et les langues étrangères. Ce fut une année stressante car au bout il y a l’examen du baccalauréat mais j’ai obtenu mon bac avec mention bien et européenne. »

2) Comment avez-vous géré votre projet d’orientation ?

Flora :
« Etant en terminale S et passionnée par la SVT, j’ai souhaité me diriger vers une filière avec le plus possible cette matière à la clé. N’ayant pas de projet professionnel fixe et étant perdue pour mes études post bac, j’ai ajouté sur APB quelques DUT biologie, pour ne pas me retrouver sans rien à la rentrée. J’ai été acceptée en dut biologie industries alimentaires et biologique à l’iut La Rochelle. Je me suis rendu compte rapidement que finalement, je n’étais pas faite pour ce genre d’études. Les cours étaient cependant intéressants mais n’étaient pas adaptés à ma personnalité. J’ai donc arrêté seulement 2 mois après. Un peu perdue, je me suis laissée quelques mois pour réfléchir à mon avenir professionnel et reprendre les cours en septembre l’année suivante. Durant l’année, j’ai décidé de partir en mission humanitaire au Sri Lanka, et passer mon bac STMG en candidate libre. J’ai également fait plusieurs salons d’orientation « études post bac » dont le salon de l’étudiant, où j’ai pu avoir de nombreux renseignements et c’est grâce à lui que j’ai trouvé l’école où je suis actuellement en études (salon que je recommande quand l’on ne sait pas quoi faire après le Bac !). »
Lucas :
« L’idée de m’orienter dans les relations internationales est apparu en fin de première grâce au TPE. En effet, lors de ce travail (en ES c’est un mélange d’histoire et d’économie) j’ai travaillé avec deux camarades de classe sur la mise en place des trafics de drogues de la Colombie aux Etats-Unis en passant par le Mexique. Ce travail m’a beaucoup intéressé. De ce fait, durant l’été entre ma première et terminale, je me suis beaucoup posé de questions sur mon orientation après le lycée.
Etant passionné par les langues étrangères, l’histoire, l’économie et sur le monde en général, je me suis demandé ce qui pouvait m’intéresser. Ainsi, l’idée de travailler dans les relations internationales m’est venu à l’esprit. J’ai donc regardé les écoles qui pouvaient me permettre cela. Ensuite après avoir fait les portes ouvertures des deux écoles de relations internationales en France, je me suis lancé dans l’aventure.
En janvier de terminale j’ai donc passé le concours de l’Institut Libre d’Etudes des Relations Internationales (ILERI situé à Paris, anciennement Institut International d’Etudes et de Recherches Diplomatiques) et j’ai été reçu. Me voilà donc parti pour la ville lumière et pour un bachelor en relations internationales ».

Lire aussi : ParcourSup comment ça marche ? Mode d’emploi

3) Comment se déroulent vos études post-bac en CPGE ?

Flora :
« Rien à voir avec des matières scientifiques, j’ai complétement changé de filière en intégrant une école de commerce à Paris pour faire un Bachelor dans l’évènementiel, communication et marketing. Grâce aux stages de chaque année, j’acquiert une expérience professionnelle et m’adapte au monde du travail. A l’école, ce sont des intervenants qui nous font cours, je trouve cela très intéressant. On se sent beaucoup plus appliqué, on voit le « réel » du monde du travail. Si je devais comparer ma vie étudiante à celle du lycée, elle est très différente. Je ne regrette pas d’avoir fait S au lycée mais aujourd’hui je ne me vois pas dans ce secteur. Je ne me vois pas travailler dans un laboratoire, j’aime le contact avec le client, j’aime bouger, j’aime faire différentes choses tous les jours. Les écoles de commerce ont de nombreux avantages… on peut y trouver de nombreuses matières et donc un enseignement large, qui nous donne des bases dans plusieurs domaines. Elles ont de nombreux partenaires et on peut y acquérir de nombreux contacts pour notre vie future professionnelle. Je ne regrette pas d’avoir complétement changé de secteur car aujourd’hui, j’ai trouvé ma branche. »

Lucas :
« Tout se passe très bien, j’ai eu la chance de trouver ma voie, car excusez-moi pour l’emploi de ce terme mais je m’éclate et je suis très épanoui. Certes, il y a beaucoup de travail, mais quand les matières vous plaisent, vous travaillez avec plaisir et cela est parfait. J’ai la chance d’assister à des cours avec des professeurs et intervenants reconnus. De ce fait, j’ai la chance de côtoyer des professeurs qui interviennent à la télévision et d’avoir des intervenants spécialisés dans leur domaine. Ainsi, j’ai eu la chance d’avoir des conférences avec l’ambassadeur du Kosovo, Jean-Louis Debré, Michel Onfray etc…
L’ILERI m’a permis de me découvrir une nouvelle personnalité comme un goût profond pour les débats politiques (Gouvernement-Opposition). A vrai dire, j’ai découvert que j’étais plus à l’aise à l’oral qu’à l’écrit. De plus, l’école nous force à nous insérer dans le monde professionnel via les stages (qui sont obligatoires) chaque année. Ainsi, en bachelor 1, j’ai effectué mon stage de première année à l’Assemblée nationale au sein de la commission Défense nationale et des forces armées. Ce stage fut bénéfique puisque j’ai découvert le monde de la politique et du domaine de la Défense ce qui fut passionnant. Ce stage m’a permis d’affiner mon projet professionnel. Ainsi, je m’oriente vers un master en sécurité internationale et défense (à l’ILERI) afin de travailler dans le monde du renseignement et de la sécurité diplomatique. Plus qu’à définir le domaine d’études de spécialisation : anti terrorisme ou anti criminalité (anti crime organisé). Ce qui est sûr, c’est que ce sera sur le continent sud américain ou européen. Je suis passionné par le continent sud-américain et l’espagnol. En effet, en terme géopolitique, c’est un continent passionnant car il vous permet d’étudier la corruption, les trafics de drogues et d’armes tout en étudiant la géopolitique américaine car c’est un continent qui est profondément marqué par l’interventionnisme américain. Mais je ne me ferme pas de portes, aucune, on ne sait pas ce que nous réserve la vie. De ce fait j’étudie à l’ILERI la langue russe afin de pouvoir travailler en Europe mais aussi en Asie ou au Moyen-Orient puisque la Russie a un rôle important dans ces régions du monde ».

4) Quels conseils donneriez-vous à un élève de terminale pour réussir dans votre filière ?

Flora :
« Etre attentif en cours et avoir un bon rythme de travail à la maison c’est la clé du succès. Il faut s’y mettre dès le début de l’année, sans décrocher. La filière scientifique est certes dure et demande du travail mais n’est pas impossible. Les résultats de réussite du bac S le prouvent. »
Lucas :
« Le travail, car c’est le seul qui vous assure la réussite. Sans un travail assidu, régulier, nous ne pouvons pas réussir dans la vie. Il ne faut pas oublier que la filière ES est une filière exigeante car il faut être complet un peu partout. L’homogénéité scolaire d’un élève est une force car dans le monde professionnel on ne nous demande pas de faire qu’une seule chose. J’étais bien content d’étudier du droit, de la géopolitique pour effectuer mon stage à l’Assemblée. Enfin, je voudrais insister sur ce fait qui est très important et qui est valable pour chaque filière : la seule limite c’est vous. Il ne faut vous fermer aucune porte et tout tenter, celui qui tente est celui qui réussit. Si vous souhaitez une école sur concours, ne vous dîtes pas « je ne vais pas réussir » car il y a un concours. A ces gens pessimistes je leur répond « tentez votre chance pour ne rien regretter plus tard, la vie est trop courte pour avoir un sentiment de regret ». Enfin, pour les élèves de la filière ES je peux leur conseiller que par expérience, le travail régulier est certain d’être payant à un moment donné, donc même si cela peut paraître embêtant, le travail est le moyen d‘atteindre ce que l’on veut ».

Fiche orientation : INFORMATIONS sur la FILIÈRE BACHELOR

  • Le BACHELOR est un diplôme de niveau Bac + 3 qui rentre dans le schéma LMD (Licence, Master, Doctorat) et qui nécessite, comme la licence, la validation de 180 ECTS (European Credits TRansfer System). Le Bachelor mise sur l’international. Il existe plus d’une trentaine de spécialités, du marketing à la finance en passant par le management.
  • Admission : L’admission au Bachelor se fait sur dossier et/ou sur entretien. Chaque Bachelor a ses propres conditions d’admission. Il faut donc se renseigner le plus rapidement possible auprès des écoles.
    L’inscription se fait via le site PARCOURSUP/
  • Durée des études : 3 ou 4 années.
  • Organisation des études : Le Bachelor est très généralement dispensé par des écoles de commerce ou de management.Ce sont donc des cours théoriques et de nombreux stages qui sont au programme avec une spécialisation allant croissante au cours des 3 années d’études et une très forte connotation internationale.
  • Rythme de travail : Le rythme de travail varie d’un Bachelor à l’autre. Dans certains cas, les élèves ont cours trois jours par semaine, et le reste du temps, ils peuvent développer leurs projets personnels, trouver un job étudiant ou effectuer un stage alterné. D’ailleurs, certains cursus sont proposés en alternance ce qui permet aux étudiants d’avoir une première expérience en entreprise tout en suivant les cours.
  • Validation des études : Il faut valider les 6 semestres et les 180 crédits pour avoir son Bachelor.
  • Après le Bachelor : Le bachelor est un diplôme très professionnalisant. Stages en entreprise, alternance, modules dispensés par des professionnels, travaux en mode projet : tout est fait pour que les étudiants soient préparés à intégrer le monde de l’entreprise. Mais, cela n’empêche pas certains étudiants de poursuivre leurs études en Master.

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