Idée d’exposé de physique chimie niveau troisième seconde qui ne manque pas de saveur avec ce sujet sur le piment : pourquoi ça pique ?
Bonjour chers élèves avides de savoir, et bienvenus dans le premier ‘Dis-moi Lambö ?‘ de la rentrée où votre E-Prof de physique chime en ligne revient du Pays basque d’où il a testé les spécialités locales. J’espère que vous avez tous passé de bonnes vacances et que l’été n’a pas eu raison de votre insatiable curiosité ! …. Tiens, l’été. Son soleil, ses plages, ses destinations tropicales, avec leurs plats délicieux, mais pimentés et risqués pour les babines fragiles…
Ben tiens d’ailleurs… pourquoi ça pique le piment ?
Profitons de cette question bien estivale pour garder un peu les dernières chaleurs de la saison ! Suivez donc cet exposé niveau collège lycée.
Goût et chémorécepteurs
Commençons par la base : qu’est-ce que le goût ?… Notre ami Wikipédia nous répond :
« Le goût , ou la gustation, est le sens qui permet d’identifier les substances chimiques sous forme de solutions par l’intermédiaire de chémorécepteurs situés sur la langue (récepteurs de Vugo). »
Donc, notre langue contient un grand nombre de ces chémorécepteurs : des cellules nerveuses pouvant détecter les substances chimiques, comme celles présentes dans nos aliments, et en informer le système nerveux central (contenant bien sûr notre cerveau).
Puis, comme pour tout les sens et stimuli extérieurs, notre cerveau va traduire ces informations, créant ce que l’on appelle le goût !
… Mais il faut savoir que ces chémorécepteurs, comme beaucoup de cellules nerveuses, ne sont pas sensibles qu’aux produits chimiques ! En effet, ils peuvent également percevoir le toucher, le pH … ou encore la température ! La surface de ces cellules sont couvertes de récepteurs, chacun dédié à un ou plusieurs de ces stimuli …
… Et c’est là que réside la solution de notre mystère : un des récepteurs de ces cellules est sensible à 2 stimuli … la température, et la présence d’une molécule présente dans le piment, la capsaïcine !
Donc, que ce soit une forte température, ou la présence de cette « molécule du piment », ces récepteurs vont envoyer une information similaire au cerveau, qui va donc associer cette piquante chaleur au piment !
Fascinant n’est-ce pas ?
Petite parenthèse, il s’agit du même phénomène pour les aliments mentholés : la molécule de menthol active des récepteurs pouvant également être stimulés par de basses températures … d’où cette impression de fraîcheur lorsque l’on mange de la menthe pure, ou encore un chewing-gum mentholé !
Sur ce, je vous laisse sur ce beau proverbe guadeloupéen :
» Toute la pluie n’enlève pas la force d’un piment «
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